Voitures électriques : laissez-vous chouchouter par le fisc !

Toutes les primes fiscales n’ont pas disparu : le gouvernement a épargné les voitures électriques, dont de nombreux modèles font leurs premiers pas au Salon de l’Auto. Une vingtaine de véhicules sont proposés au public, invité à les tester.

Retrouvez un dossier complet “voitures électriques” dans le magazine Trends-Tendances daté du 19 janvier 2012.

Les constructeurs qui présentent leurs modèles électriques au Salon de l’Auto affichent des tarifs nettement plus élevés que les équivalents à carburant. “Le prix est élevé à cause du coût des batteries, reconnaît l’animateur commercial chez Peugeot. Mais le tarif a déjà diminué.”

En effet, l’Ion était affichée à 35.000 euros avant le Salon. Cette situation fait naître des doutes sur l’attrait du grand public pour ces véhicules, toujours en première phase commerciale. Heureusement, il y a l’Etat : les voitures électriques restent en effet chouchoutées par le régime fiscal. Revue de détail.

Prime. Les particuliers reçoivent un crédit d’impôt de 30 % du prix du véhicule, avec un plafond de 9.190 euros pour 2012. Ce qui ramène par exemple la Peugeot Ion à 21.540 euros. Bien entendu, c’est le tarif des voitures d’une ou deux tailles au-dessus, mais il faut tout compter. Ce prix est en effet compensé par la dépense moindre en entretien et en énergie, même si le calcul reste encore flou : le particulier devra investir dans une installation pour recharger son véhicule d’une manière sûre et efficace. En revanche, les quadricycles (comme la Twizy), ne bénéficient que d’une prime de 15 %. La mesure ne concerne pas les hybrides.

TMC. Elle varie selon les régions. La Flandre va passer à un système basé sur les émissions de CO2, favorable aux voitures électriques. La Wallonie attribue une prime de 3.500 euros pour les voitures émettant 0 g de CO2 par km.

Pour les entreprises. Les charges sont déductibles à 120 %. Depuis 2012, cette déduction est amputée d’un montant équivalent à 17 % de l’avantage en nature compté aux utilisateurs. Ce dernier est modéré : 4 % du prix de la voiture multiplié par 6/7e, avec un minimum de 1.200 euros par an, qui s’ajoute aux revenus imposables.

Robert van Apeldoorn

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