Pour près de six entrepreneurs de start-ups/scale-up sur 10 (57%), une technologie mature est l’élément moteur qui a lancé leur activité, selon une enquête de PwC menée auprès de 30 personnes incontournables de l’environnement des start-ups de l’Industrie 4.0 en Belgique.
Selon Pwc, trois grandes catégories se retrouvent dans les start-ups et scale-ups (start-ups en accélération): la création de produits physiques (lunettes intelligentes par exemple), les services pour l’environnement industriel et une combinaison des deux (internet des objets). Presque trois entrepreneurs sur 10 (27%) ont lancé leur affaire pour répondre à un besoin du marché avec l’idée que la technologie disponible pourrait leur offrir une meilleure solution.
Seuls 17% d’entre eux ont voulu répondre à un besoin en recherchant ensuite la technologie qui pourrait apporter une solution. Les entrepreneurs de start-ups visent d’abord à proposer des solutions à l’industrie manufacturière, le transport et la logistique, l’énergie/eau/déchets ou encore le traitement chimique.
Réticence
La moitié des start-ups belges (51%) destinent leurs produits à la Belgique, 30% au reste de l’Europe et 19% dans le monde. Les arguments de vente mis en avant sont l’amélioration de la performance opérationnelle, la réduction des coûts opérationnels, la proposition de nouveaux business models digitaux ou encore l’amélioration de la visibilité et de la transparence. Mais, s’ils déploient quantité d’arguments et de solutions, les entrepreneurs de start-ups sont confrontés parfois à la réticence de clients potentiels.
Selon eux, les clients réticents expliquent qu’ils ne font pas confiance au service/produit proposé, qu’ils préfèrent “attendre” car l’Industrie 4.0 est trop récente ou encore qu’ils ne comprennent pas la valeur ajoutée par la technologie. L’Industrie 4.0 est considérée comme l’industrie du futur qui intègre intelligence artificielle, robotisation ou encore objets connectées dans l’entreprise manufacturière ou de services.