Un nombre record de navires immobilisés en Belgique en raison de problèmes techniques

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Le SPF Mobilité et Transports retient actuellement quatorze navires immobilisés, en raison de problèmes techniques. C’est “un record”, selon le magazine portuaire Flows. Il s’agit bien d’un “nombre remarquable de navires”, a confirmé lundi Thomas De Spiegelaere, porte-parole du SPF.

Un équipage peut rester à bord d’un navire pour une durée maximale de onze mois. Cette règle a toutefois été assouplie en raison de la pandémie de Covid-19, a précisé le porte-parole avant d’ajouter que cela a rapidement mené à des abus. Depuis lors, le nombre de “détentions” a augmenté dans l’industrie du transport maritime. Actuellement, il s’agirait plutôt de déficiences techniques que d’abus de la part du personnel, selon M. De Spiegelaere.

Les causes sous-jacentes de ces déficiences techniques seront examinées par le SPF Mobilité et Transports, a déclaré son porte-parole. Cette question sera également soulevée auprès de l’Organisation maritime internationale. “Nous devons continuer à effectuer des inspections méticuleuses. Il est trop dangereux de naviguer avec des graves lacunes techniques“, a-t-il poursuivi.

Ces dernières semaines, les services d’inspection ont identifié des défauts techniques sur quatre cargos à Anvers, dont 33 rien que sur un vraquier. Une inspection a été imposée pour toutes les embarcations immobilisées. A l’occasion de celle-ci, l’Etat du pavillon (c’est-à-dire l’Etat qui a immatriculé le navire, NDLR) et un organisme de classification reconnu doivent confirmer que le navire est à nouveau conforme à toutes les règles. Ce n’est qu’après cela qu’une nouvelle inspection belge peut avoir lieu, conclut le SPF.

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