Un Néo-Zélandais à la tête de Novartis-Belux

Le Néo-Zélandais Guy Oliver prend la tête de Novartis-Belux. © iStock
Christophe De Caevel
Christophe De Caevel Journaliste Trends-Tendances

Guy Olivier y dirigera une équipe de plus de 2.000 personnes. Le principal site belge du groupe Novartis est l’usine de Puurs, où l’on fabrique des produits ophtalmologiques vendus dans le monde entier.

Ce lundi, le néo-zélandais Guy Oliver, pharmacien de formation, prend ses fonctions de Country président du groupe Novartis en Belgique et au Luxembourg. Il a rejoint Novartis en 2009, occupant diverses fonctions au Royaume-Uni avant de rejoindre la Belgique dix ans plus tard, pour diriger les activités du groupe en oncologie. Il conserve ce poste qu’il combinera donc désormais avec ses nouvelles fonctions.

La principale implantation belge de Novartis est l’usine de Puurs, présentée comme le plus grand producteur mondial de matières viscoélastiques et de gouttes oculaires. Les médicaments ophtalmologiques fabriqués à Puurs sont exportés à travers le monde entier (155 pays).

GUY OLIVER MET EN AVANT LA POLITIQUE D’INNOVATION DE SON ENTREPRISE

Dans le communiqué annonçant sa promotion, Guy Oliver met en avant la politique d’innovation de son entreprise et, plus généralement, du secteur pharmaceutique belge. “J’ai toujours été impressionné par la culture de l’innovation qui existe au sein du pays et attiré par le fait qu’en Belgique – contrairement à d’autres pays – nous disposons d’un formidable socle sur lequel est fondé l’industrie pharmaceutique”, dit-il. Il y a de nombreuses opportunités pour les entreprises comme Novartis, qui ont une présence forte en Belgique, que ce soit au niveau de la recherche et du développement, de l’industrie, ou la possibilité de donner aux patients belges un accès rapide à l’innovation.”

Cette culture de l’innovation, Novartis la pratique au travers de nombreux essais cliniques : 150 en Belgique, avec la participation de 2.500 patients, ce qui est le second ratio européen du groupe pour le rapport entre le nombre d’essais et le nombre d’habitants du pays. “Je suis convaincu que l’innovation est un investissement précieux pour une population en meilleure santé et un pays plus prospère”, déclare Guy Oliver.

“Cela va toutefois nécessiter un changement de mentalité, car à l’heure actuelle, les traitements innovants sont souvent considérés comme un coût. Une collaboration entre tous les acteurs du paysage belge des soins de santé sera donc essentielle, en partageant les responsabilités entre les gouvernements et l’industrie pour garantir l’accès rapide à des traitements susceptibles de changer la vie des patients. “ Le recours aux médicaments génériques ou biosimilaires -que Novartis développe à travers sa division Sandoz – peut, selon Guy Oliver, aider à dégager des marges budgétaires pour rendre accessibles des thérapies innovantes.

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