Télécoms: un quatrième réseau 4G en Belgique

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L’IBPT, à la surprise générale, a annoncé la mise aux enchères du dernier bloc disponible pour la 4G, un créneau qui n’avait pas trouvé preneur précédemment.

Surprise : alors que la 5G occupe toutes les pensées du secteur des télécoms belges, l’IBPT, le régulateur, a annoncé la mise à disposition d’un spectre supplémentaire pour la 4G. Le communiqué stipule ” qu’à la demande d’une entreprise belge, l’IBPT annonce la mise aux enchères du dernier bloc disponible de la bande de fréquences 2.600 MHz “. Ce bloc avait déjà été mis aux enchères en 2011 et 2013 mais n’avait pas trouvé preneur.

Pourtant, dès qu’une entreprise se montre intéressée par des fréquences d’Internet mobile, l’IBPT doit proposer ses mêmes fréquences à l’ensemble du marché. Dans le cas qui nous occupe, l’entreprise belge en question ne pouvait être l’un des trois opérateurs en place (Proximus, Orange et Telenet/Base) puisqu’ils dépasseraient alors le plafond autorisé. En fait, quelques heures après la sortie du communiqué, le candidat s’est fait connaître.

Il s’agit de Citymesh, un opérateur brugeois spécialisé dans le service aux entreprises. Il propose d’ailleurs déjà des services de 4G à des clients industriels mais en utilisant des fréquences 5G qu’il a achetées avant qu’elles n’y soient officiellement affectées. Citymesh est spécialisé dans le déploiement de réseaux industriels privés et collabore, entre autres, avec le port de Zeebrugge, des parcs éoliens en mer ou avec Brussels Airport. Il compte utiliser les nouvelles fréquences dans le même esprit.

Le prix de départ des enchères est fixé à 15 millions pour une licence de 15 ans destinée à établir un réseau national 4G mais dans des fréquences qui pourront aussi être utilisées à l’avenir pour la 5G. Reste à savoir si d’autres concurrents que Citymesh, qui réunit un consortium autour de lui, se porteront candidats.

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