Si les eaux de Spa et Bru ont été épargnées, c’est la rupture de stock pour Chaudfontaine
Le rez-de-chaussée de l’usine des eaux de Chaudfontaine, située au bord de la Vesdre, est détruit si bien que des ruptures de stock sont attendues très prochainement, rapportent les titres Sudpresse mardi, citant Eva Lefevre, directrice de la communication chez Coca-Cola, propriétaire de l’eau de Chaudfontaine.
“On a malgré tout de la chance: le premier étage, où se fait l’embouteillage, n’a pas été impacté. Mais au rez-de-chaussée, où se font la production et la distribution, l’eau a dépassé les deux mètres de haut. Comme ailleurs au centre de Chaudfontaine…”, décrit celle-ci.
Dès le lendemain du sinistre, les 150 personnes occupées sur le site ont été mises au chômage technique. Depuis, les équipes d’experts se relaient afin d’évaluer les dégâts.
Les sources et les différents forages qui amènent l’eau sur le site n’ont pas été impactés ni pollués par la crue, signale Mme Lefevre.
L’entreprise espère redémarrer dans les semaines à venir mais la fermeture entraînera des ruptures de stock très prochainement. “Nous avons redistribué les stocks encore disponibles afin d’approvisionner nos clients au mieux mais, dans les semaines à venir, nous serons malheureusement temporairement dans l’impossibilité de fournir notre gamme de produits Chaudfontaine”, confirme la directrice de la communication.
Chez Spadel, l’usine de Spa située un peu plus en hauteur, n’a pas été touchée par les inondations. “Mais on a quand même dû stopper notre production pendant 24 heures, à cause des coupures de courant, entre le 15 et le 16 juillet”, note Charlotte Giroud, porte-parole de Spadel. Les sources de l’eau de Spa (qui s’éparpillent sur plus de 13.000 hectares) n’ont pas non plus été touchées par les inondations, assure Spadel.
La Bru, dont la source se trouve à Lorcé-Stoumont, est épargnée aussi.