Sans les salons de l’auto, la Febiac a perdu la moitié de son personnel
La double annulation du salon de l’automobile de Bruxelles a entraîné de lourdes conséquences pour la Febiac, écrit jeudi le journal De Tijd sur son site Internet. Sur les près de 50 salariés que comptait la fédération du secteur automobile, il ne reste qu’une vingtaine de personnes.
Le département qui assure les formations pour l’industrie automobile et l’équipe d’organisation du salon ont été particulièrement touchées. L’événement a été annulé cette année ainsi que l’année dernière en raison de la pandémie de coronavirus. La probabilité que le salon retrouve sa forme habituelle semble faible.
Ces annulations ont également compliqué les résultats financiers de la fédération. L’an dernier, la Febiac a enregistré des pertes supérieures à son chiffre d’affaires (4,3 millions contre 3,3 millions d’euros). Selon le CEO Andreas Cremer, les résultats de l’exercice 2021-2022 (clos le 31 mars) sont dans la même lignée.
Les derniers licenciements ont eu lieu en avril et la Febiac compte encore un peu plus de 20 salariés. “Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour rétablir l’équilibre financier”, ajoute Andreas Cremer. “Mais nous n’y sommes certainement pas encore. Il n’y a toutefois plus de licenciements à venir.”