Réglementation des métiers pénibles: le flou persiste

© Getty Images/iStockphoto

Syndicats et employeurs ont reçu lundi – pour la première fois depuis l’été – des informations sur la réglementation des métiers pénibles qui doit entrer en vigueur, en principe en 2019. Les partenaires sociaux se posent encore beaucoup de questions.

Avant l’été, les partenaires sociaux avaient négocié au sein du Comité national des pensions (CNP) pour déterminer qui entrait en ligne de compte dans les métiers pénibles afin de pouvoir partir plus tôt à la retraite. Les premiers travailleurs, provenant de la catégorie des métiers pénibles, partiront à la retraite à partir de 2019. Le gouvernement fédéral a donné quelques précisions sur les enveloppes disponibles. Quarante millions d’euros sont prévus en 2019 et 70 millions en 2020.

Ces enveloppes sont destinées aux trois régimes: salarié, indépendant et fonctionnaire. “Très peu par rapport à ce que les gens attendent”, selon Anne Léonard, secrétaire nationale au syndicat chrétien. Les employeurs redoutent à nouveau que le financement soit trop important. “A vitesse de croisière, cela pourrait coûter des centaines de millions aux autorités”, met en garde Caroline Deiteren, de l’organisation patronale flamande Unizo. “Nous craignons que cela nuise à la réforme des pensions”.

Mais les partenaires sociaux s’interrogent aussi sur ce qui sera qualifié de métier pénible. L’administration doit élaborer une proposition sur base de quatre critères: conditions de travail pénibles, organisation de travail pénible, charge émotionnelle pénible et risque de sécurité augmenté.

Lire aussi: Retraite anticipée : Qu’entend-on par “métier pénible” ?

Partner Content