Qui va racheter Quick Belgique ? Les candidats potentiels

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Après la remise en vente par le Groupe Bertrand, nouveau propriétaire français de Quick, des branches belge et luxembourgeoise de l’enseigne, les pronostics vont bon train quant à l’identité du futur repreneur. Plusieurs noms circulent.

Le Groupe Bertrand, qui a racheté Quick l’année dernière, n’aura pas attendu longtemps avant de remettre à l’étalage les branches belge et luxembourgeoise de la chaîne de fast-food. L’entreprise familiale française détentrice de la franchise Burger King dans l’Hexagone a effectivement décidé de se concentrer sur la conversion de ses restaurants français. Comme annoncé, le groupe a l’intention de faire passer dès cette année la majorité des Quick français (380 au total) sous la bannière Burger King. Seuls ses 40 Quick halal devraient continuer leur route.

Quel que soit le groupe qui mettra la main sur Quick Belux, les observateurs du secteur parient sur le fait qu’il maintiendra la marque. “C’est toute sa valorisation”, nous dit-on. Plusieurs experts imaginent un acquéreur souhaitant consolider son réseau et établir des synergies.

Le nom de Lunch Garden revient souvent en coulisse. C’est que la famille Brenninkmeijer, son nouvel actionnaire via le fonds d’investissement britannique Bregal Freshstream, possède aussi le groupe immobilier Redevco, qui avait racheté au début des années 2000 l’ensemble du patrimoine immobilier de GIB, l’ancien propriétaire de Quick. Aujourd’hui, le groupe possède déjà les murs de certains Quick. Il pourrait vouloir aller plus loin…

D’autres acteurs pourraient aussi être intéressés. Il nous revient que le fonds d’investissement belge Vendis Capital serait sur la balle. Contactée, l’équipe belge ne souhaite pas commenter cette information, sans toutefois la démentir.

“L’acquéreur des 101 Quick belges et luxembourgeois devra en tout cas avoir la capacité d’animer un réseau d’indépendants, souligne Claude Boffa, professeur de retail marketing à la Solvay Brussels School. Son premier défi sera de se faire accepter. Les franchisés vont se secouer car qui dit rétrécissement du réseau (Quick ne sera plus présent qu’en Belgique, Ndlr) dit enseigne moins visible et donc moins de moyens. On pourrait assister à des actions en justice.”

Jérémie Lempereur

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