Quand les CFO dépriment, les CEO sourient (un peu)

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L’optimisme des directeurs financiers (CFO) belges est au plus bas depuis 2009, dans un contexte de récession attendue dès les premiers jours de 2012. A l’inverse, après huit mois de repli consécutifs, la confiance des chefs d’entreprise s’est redressée en décembre.

L’optimisme des directeurs financiers belges est au plus bas…

L’optimisme des directeurs financiers (CFO) belges est au plus bas depuis 2009, dans un contexte de récession attendue dès les premiers jours de 2012, révèle mercredi l’enquête trimestrielle de Deloitte réalisée auprès de plusieurs dizaines de CFO belges.

Selon cette enquête portant sur le quatrième trimestre de 2011, 50 % des CFO interrogés indiquent que leur organisation ne respectera pas les objectifs budgétaires de 2011. Fin 2010, seuls 12 % des CFO indiquaient que leurs objectifs budgétaires ne seraient pas atteints.

Concernant les perspectives pour 2012, l’optimisme des CFO a diminué pour atteindre son plus bas niveau depuis le lancement de l’enquête, début 2009. Presque tous les directeurs financiers s’attendent plus que probablement à un deuxième trimestre consécutif de contraction économique, ce qui correspond à une récession.

Près de 50 % des CFO prévoient même une profonde récession et ne s’attendent pas à un redressement de la demande de leurs produits et services avant 2013. En outre, 76 % des CFO sondés signalent que la crise de l’euro aura un impact négatif sur leurs activités commerciales, et 33 % déclarent que leur entreprise modifie ses plans ou en élabore de nouveaux pour faire face à la situation.

… Tandis que la confiance des chefs d’entreprise se redresse légèrement

Après huit mois de repli consécutifs, la confiance des chefs d’entreprise s’est quelque peu redressée en décembre, révèle mercredi le baromètre de conjoncture de la Banque nationale de Belgique. La courbe synthétique brute a ainsi gagné 1,6 point pour s’établir à – 10,6 points en décembre.

La confiance des chefs d’entreprise s’est renforcée dans l’industrie manufacturière ainsi que, dans une plus forte mesure, dans la construction et, surtout, dans le commerce. “Dans chacune de ces trois branches d’activité, les perspectives de demande ont été jugées plus favorables”, souligne la BNB.

Dans les services aux entreprises, où l’indicateur s’était fortement redressé le mois précédent, le climat des affaires s’est stabilisé en décembre.

La courbe synthétique globale lissée, qui reflète la tendance conjoncturelle sous-jacente, reste orientée à la baisse et perd – 0,9 point.

Trends.be, avec Belga

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