PSA et FCA finalisent la constitution du conseil d’administration de Stellantis

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Les constructeurs automobiles français PSA et italo-américain Fiat-Chrysler (FCA) ont dévoilé mardi les noms des 11 membres du conseil d’administration du groupe Stellantis qui doit naître de leur fusion.

Il sera comme prévu présidé par John Elkann, le président de FCA, et Carlos Tavares, l’actuel patron de PSA et futur directeur général du groupe, y siègera également. “FCA et son actionnaire de référence Exor ont nommé 5 membres (dont John Elkann en tant que Président) et Groupe PSA et deux de ses actionnaires de référence (EPF/FFP et BPIfrance) ont nommé 5 membres (dont l’administrateur indépendant senior et le vice-président). Carlos Tavares, qui occupera la fonction de directeur général de Stellantis, siègera également au conseil”, précise un communiqué commun.

Les rôles de John Elkann, héritier de la famille fondatrice Agnelli, et de Carlos Tavares dans le futur organigramme du groupe avaient déjà été annoncés.

Robert Peugeot, nommé lui à la vice-présidence du conseil d’administration de Stellantis, est le PDG de FFP, la société holding qui est l’actionnaire de référence de PSA et est majoritairement détenue par le groupe familial Peugeot.

Henri de Castries, désigné administrateur indépendant senior, est l’ancien PDG de l’assureur français Axa. Il a rejoint fin 2017 le fonds d’investissement américain General Atlantic.

Le reste du conseil d’administration, dont la composition complète sera soumise au vote des actionnaires, compte sept administrateurs non-exécutifs: Andrea Agnelli, Fiona Clare Cicconi, Nicolas Dufourcq, Ann Frances Godbehere, Wang Ling Martello, Jacques de Saint-Exupéry et Kevin Scott.

“La réalisation du projet de fusion devrait avoir lieu d’ici la fin du premier trimestre de 2021”, réaffirment les deux constructeurs, qui ont proposé vendredi des concessions à la Commission européenne pour dissiper ses craintes sur les effets de leur fusion sur la concurrence.

Selon des sources concordantes, ces “remèdes” portent sur les véhicules utilitaires, le secteur jugé problématique par la Commission, gardienne de la concurrence dans l’UE, et devraient lui permettre d’obtenir le feu vert de Bruxelles.

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