Près de 4 Belges sur 10 envisagent un changement de carrière dans les 12 mois
Près de quatre travailleurs belges (37%) sur dix envisagent un changement de carrière dans les douze prochains mois, d’après une enquête du prestataire de services RH Acerta et du site d’emploi StepStone, publiée mardi. Vingt pour cent des sondés disent vouloir un emploi complètement différent dans un autre secteur, tandis que 13% visent un emploi similaire ou un passage à un autre statut (4%).
D’après cette enquête, menée auprès de quelque 3.000 travailleurs, 45% d’entre eux ont postulé au moins une fois au cours des six derniers mois, contre 34% lors du premier confinement, il y a un an.
Le télétravail est devenu un élément clé dans les candidatures : 58% des travailleurs en tiennent compte dans le choix d’un nouvel employeur.
“On constate que les collaborateurs qui n’ont pas eu la possibilité de travailler à domicile au cours de l’année écoulée ont davantage postulé (68%) par rapport à ceux qui ont pu le faire (30%). Les travailleurs qui ont souvent dû se rendre au bureau pendant la crise du coronavirus envisagent aussi plus fréquemment de changer de secteur (63% contre 44%)”, souligne le directeur d’Acerta Consult, Benoît Caufriez.
D’après l’enquête, 62% des travailleurs interrogés se déclarent prêts à consentir des efforts supplémentaires pour leur employeur moyennant le même salaire. Près de 40% estiment par ailleurs ne pas avoir assez de possibilités d’apprentissage dans leur fonction. Pour les employeurs, il s’agit d’un signal important: 60% des collaborateurs qui jugent l’apprentissage insuffisant dans leur emploi ont postulé en dehors de l’entreprise, contre 30% des collaborateurs qui estiment apprendre suffisamment, relève l’enquête.
“Les entreprises doivent faire preuve de vigilance pour conserver leurs meilleurs talents. Une communication transparente, par exemple sur le travail à domicile et les possibilités de relever de nouveaux défis, constitue un bon début. La plupart des collaborateurs veulent savoir à quoi s’en tenir après une année de coronavirus”, conclut Benoît Caufriez.