Près de 24.000 personnes employées directement à Brussels Airport

Près de 24.000 personnes travaillent à Brussels Airport, pour 317 entreprises, selon une étude réalisée par l’Université de Louvain (KU Leuven) pour le centre de l’emploi de l’aéroport Aviato et présentée mardi. L’offre d’emploi y est en outre de 400 en moyenne, faisant de ce lieu un marché du travail unique et un puissant catalysateur de l’économie belge. La plupart des travailleurs proviennent de Flandre et les emplois y sont majoritairement à temps plein et au statut d’employé.

L’aéroport est l’un des lieux les plus vastes et attractifs du pays. Avec 23.836 emplois (19.739 exprimés en équivalents temps plein), Brussels Airport constitue l’un des plus grands centres économiques du pays et un des principaux employeurs privés. Dix-huit secteurs y sont représentés, au sein de trois pôles.

Le premier d’entre eux, celui de l’aviation, représente 40,1% du nombre total de salariés. Le pôle des autres fonctions liées à l’activité aéroportuaire (manutention, entreposage du fret, services postaux, nettoyage, sécurité, etc.) équivaut à la moitié (50,4%) des postes de travail. Le dernier, celui des affaires (en particulier la consultance avec la société Deloitte), atteignait 9,5% du nombre total d’emplois fin 2017.

Emplois précaires?

Environ 15% des travailleurs proviennent de la capitale, principalement de la Ville de Bruxelles et de la zone du Canal. L’aéroport compte aussi 10,4% de salariés habitant en Wallonie. Enfin, 73,8% sont originaires de Flandre. La distance à parcourir pour rallier les lieux est en outre généralement plus grande pour les profils spécialisés.

Brussels Airport affiche par ailleurs un score élevé en termes de contrats à temps plein: 72% contre 68% en Région bruxelloise et 60% en Wallonie. Et pas moins de 71% des travailleurs sont des employés, pour 48% au sud du pays et 61% dans la capitale. Ces données contredisent donc l’idée selon laquelle l’aéroport serait un marché du travail offrant des emplois particulièrement précaires et à temps partiel, analyse la KU Leuven.

Partner Content