Près d’un travailleur sur 3 déplore l’empreinte écologique de ses trajets domicile-travail

Prétexte

La voiture reste de loin le moyen de transport le plus utilisé par les Belges pour se rendre au travail. Ils sont 72% à y recourir, contre 21% d’usagers des transports en commun, 21% de cyclistes et 9% de piétons, ressort-il vendredi d’une enquête internationale de SD Worx. Parmi les 2.500 travailleurs belges interrogés, 31% jugent l’empreinte écologique de leurs déplacements vers leur lieu de travail “assez mauvaise à très mauvaise”.

Près de la moitié des Belges affirment que la voiture est leur seule option pour se rendre au travail. Mais ils sont aussi 85% à exclure de changer de travail et 94% à exclure de déménager uniquement à cause des trajets.

S’il reste du pain sur la planche pour rendre la mobilité plus durable, le prestataire de services RH SD Worx note toute de même certaines tendances encourageantes. Ainsi, les vélos électriques sont presque aussi populaires en Belgique (6%) qu’aux Pays-Bas (8%), le pays des vélos par excellence puisque 39% des Néerlandais pédalent avec ou sans assistance électrique jusqu’à leur lieu de travail. “L’extension de l’indemnité vélo avantageuse sur le plan (para)fiscal aux e-bikes leur donne un coup de pouce supplémentaire”, selon Françoise Boulanger, experte en mobilité de SD Worx.

En moyenne, les Belges parcourent 43,3 km par jour pour se rendre au travail et en revenir. C’est plus qu’il y a 10 ans, puisque seuls 34,1 km par jour étaient alors parcourus. Le trajet domicile-travail représente 77 minutes sur la route, soit presque 17 minutes de plus qu’il y a 10 ans.

Les chiffres les plus récents d’Eurostat montraient déjà que les travailleurs belges sont les plus grands navetteurs européens et qu’un emploi sur cinq en Belgique est exécuté par des navetteurs.

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