Près d’un employeur sur dix prévoit des embauches au 2e trimestre

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Près d’un employeur sur dix (9%) prévoit des embauches au 2e trimestre, selon le dernier baromètre de l’emploi de ManpowerGroup. Seulement 2% des employeurs entendent réduire leurs effectifs.

“Les résultats de notre baromètre indiquent que les employeurs belges maintiennent le cap dans leurs intentions de recrutement, malgré un climat d’incertitude croissante liée notamment au Brexit”, explique Philippe Lacroix, Managing Director de ManpowerGroup BeLux. “A court terme, le défi quotidien des entreprises consiste à tâcher de remplir leurs postes vacants, quel qu’en soit leur niveau.

Malgré des progrès réalisés, notre marché de l’emploi en Belgique présente encore des faiblesses structurelles avec plusieurs indicateurs-clés qui restent en-dessous de la moyenne européenne, comme l’a souligné la Banque Nationale dans son rapport annuel”. En Flandre, la prévision nette d’emploi atteint son niveau le plus élevé depuis le 4e trimestre 2015. Les employeurs se montrent également assez optimistes en Wallonie et modérés à Bruxelles.

C’est dans le secteur de l’électricité, gaz et eau et dans le secteur du Transport et de la logistique que les employeurs anticipent l’activité de recrutement la plus forte. Les perspectives d’emploi sont également très optimistes dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, des services publics, de l’éducation, de la santé et des services collectifs ainsi que des industries extractives.

La Flandre repart en opération séduction des chercheurs d’emploi bruxellois

Bruxelles et ses environs proches sont confrontés à un paradoxe important: le taux de vacance dans les entreprises flamandes de la périphérie augmente tandis que le chômage dans la capitale reste très important. Pour remédier à cette situation perdante des deux côtés, les offices régionaux de l’Emploi VDAB et Actiris lançaient mardi une nouvelle campagne: “Nouveau job? Le prochain stop!” pour aider les futurs travailleurs à franchir la frontière linguistique.

Le rendez-vous était donné sur la place de la Monnaie. Un bus attendait deux-trois dizaines de candidats francophones pour les emmener à la rencontre d’employeurs flamands potentiels. Au programme: Brussels Airlines, Colruyt, bpost, G4S… et autant d’opportunités d’élargir son réseau, voire de décrocher un entretien. Selon les derniers chiffres d’Actiris, la Région bruxelloise comptait en février 89.332 chercheurs d’emploi inoccupés. Pourtant, à seulement moins de “30 minutes de transport” quelque 3.000 emplois sont vacants en Flandre, d’après le VDAB. La langue reste un sacré frein pour certains: seul un chercheur d’emploi bruxellois sur cinq est capable de se faire comprendre dans l’autre langue nationale, selon Actiris. Le constat n’est pas neuf, les collaborations entre les deux offices régionaux de l’emploi non plus. “Nous faisons beaucoup de choses ensemble”, confirme Caroline Mancel, directrice générale adjointe d’Actiris. L’objectif de la nouvelle campagne est surtout de le rappeler: les collaborations entre les deux offices de l’emploi permettent notamment de proposer des cours de néerlandais, mais également des formations professionnelles dans la langue de Vondel.

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