Pour ses 100 ans, la Belgian American Educational Foundation (BAEF) lance un nouveau fonds à impact sociétal

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La Belgian American Educational Foundation (BAEF) fête ses 100 ans. A cette occasion, la Fondation a annoncé la création d’un nouveau fonds, le “Centennial Fund”. Il vise à soutenir les étudiants talentueux qui envisagent de poursuivre une carrière ayant un impact sociétal significatif.

La Belgian American Educational Foundation (BAEF) encourage depuis 1920 l’échange d’universitaires méritants entre les États-Unis et la Belgique, grâce à son programme de bourses d’études.

La Fondation a fêté son 100e anniversaire ce mardi soir lors d’une célébration – retardée de deux ans à cause du Covid – en présence du roi, de l’Ambassadeur des Etats-Unis Michael M. Adler, ainsi que de nombreux anciens boursiers. Plusieurs personnalités politiques, économiques et académiques, ont aussi assisté à cette cérémonie.

Un nouveau fonds

A l’occasion de son centenaire, l’organisme philanthropique indépendant a annoncé la création d’un nouveau fonds, le “Centennial Fund”, afin de soutenir les étudiants talentueux qui envisagent de poursuivre une carrière ayant un impact sociétal significatif. “En plus de leur talent exceptionnel, les étudiants qui bénéficieront de cette nouvelle bourse doivent démontrer leur ferme volonté de répondre aux problèmes sociétaux majeurs. Cela peut toucher le climat, l’éducation, ou la société en général”, explique à Trends Tendances le professeur Emile Boulpaep, président de la BAEF.

Depuis sa création en 1920 par le Président Herbert Hoover, année où une petite vingtaine de “fellows” traversaient pour la première fois l’Atlantique leur bourse en poche, la BAEF a permis à plus de 4.000 Belges et plus de 1.000 Américains de bénéficier de ces bourses d’études universitaires ou de recherche aux États-Unis. Pour l’année académique 2022-2023, de nouvelles bourses sont attribuées à pas moins de 86 étudiants et chercheurs belges, tandis qu’une dizaine d’étudiants américains sont accueillis en Belgique.

Les premiers
Les premiers “fellows” en 1920. © DR

Un large éventail de disciplines

Le système de sélection très rigoureux de la BAEF promeut l’excellence. L’institution propose aux étudiants un soutien financier pour leur permettre d’accéder aux meilleures universités américaines (Columbia, Harvard, M.I.T., Princeton, Stanford, UC Berkeley, Yale) pour des études ou recherches au niveau master, doctoral et postdoctoral. Les bourses comprennent une allocation allant de 20.000 à 50.000 dollars. Le paiement des frais de scolarité varient entre 40.000 et 80.000 dollars.

La BAEF ne se limite pas seulement aux domaines d’études traditionnels, comme la médecine ou les célèbres MBA des universités américaines, mais promeut aussi un large éventail de disciplines, y compris la musique et les études cinématographiques”, commente pour Trends Tendances Emile Boulpaep.

Deux Prix Nobel

Parmi les bénéficiaires belges de cette bourse prestigieuse, on trouve la vice-première ministre Petra De Sutter, le secrétaire d’État Thomas Dermine, le ministre flamand Benjamin Dalle, les parlementaires Alexia Bertrand, Koen Geens, ou encore Paul Magnette. Les chefs d’entreprise Francis Deprez (groupe D’Ieteren), le gouverneur de la BNB Pierre Wunsch, Dirk Tirez (CEO de bPost), Pierre Gurdjian (ancien CEO de Mc Kinsey Belgique et membre du CA de Solvay) ont aussi bénéficié de cette bourse.

La fondation peut aussi se targuer d’avoir eu dans le passé deux boursiers belges lauréats du prix Nobel : Corneille Heymans (Physiologie et Medicine, 1938) et Albert Claude (physiologie et Medicine, 1974), tout comme plusieurs auréolés du prestigieux Prix Francqui.

Les boursiers belges et américains 2021-2022
Les boursiers belges et américains 2021-2022© DR/BAEF

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