Plus de 5.000 postes sont vacants dans la périphérie de Bruxelles
Plus de 5.000 postes étaient vacants rien que dans la périphérie de Bruxelles à la fin du mois de septembre. Les offices régionaux de l’emploi Actiris et VDAB ont dès lors lancé une campagne (‘RekruterenBinnenDeRing’) afin de pousser les employeurs flamands à recruter des talents de la capitale “à l’intérieur du Ring”, indique mercredi le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI).
Le problème est connu depuis des années: Bruxelles est confronté à un important taux de chômage parmi ses jeunes, alors que dans la périphérie flamande autour de la capitale, il y a des milliers de postes vacants.
Chaque jour, 53.400 d’entre eux vont pourtant y travailler. C’est 17,5%, soit 9.000 personnes, de plus qu’il y a 10 ans mais cela pourrait être beaucoup plus, estime le ministre Clerfayt. A la fin du mois de septembre, il y avait en effet 5.171 offres d’emploi vacantes en périphérie de Bruxelles, auxquelles on peut ajouter les près de 1.500 disponibles à Louvain. Soit un total de plus de 6.500 postes pour lesquels des employeurs recherchent des candidats. Cela alors que la capitale comptait plus de 9.600 demandeurs d’emploi de moins de 25 ans au début de ce mois.
Bruxelles dispose du plus grand réservoir de main d’oeuvre à proximité pour les employeurs du Brabant flamand, résume-t-on au VDAB.
Avec leur campagne “Waar ik nieuwe medewerkers zoek? Binnen de ring quoi” (“Où chercher de nouveaux collaborateurs? A l’intérieur du ring, quoi !”), le VDAB et Actiris veulent donc faire correspondre ces offres d’emploi flamandes avec les chercheurs d’emploi bruxellois et convaincre les employeurs de recruter dans la capitale.
Les offices flamand et bruxellois de l’emploi proposent également diverses solutions pour faciliter l’intégration des chercheurs d’emploi. Ils soutiennent en effet les employeurs via la recherche et le “matching” avec les profils adaptés, une formation sur mesure pour les chercheurs d’emploi (tant en néerlandais qu’au niveau technique) et le soutien de l’apprentissage sur le lieu de travail, avec ou sans soutien linguistique.
La coopération renforcée entre VDAB et Actiris permettra d’accueillir, chaque année, 2.000 travailleurs bruxellois supplémentaires en Flandre, ambitionne le ministre flamand de l’Emploi Jo Brouns.