Orpea sous protection judiciaire
L’objectif de l’entreprise est ici de réduire sa dette de moitié en la convertissant en capital via une conversion en fonds propres d’obligations de dette.
Depuis la publication au début de l’année du livre Les Fossoyeurs qui dénonce les pratiques dans ses établissements, Orpea vit un véritable calvaire financier. Sa valorisation boursière s’est effondrée de 5 milliards d’euros en quelques mois. Criblé de dettes (on parle de quasi 10 milliards d’euros), le groupe français a lancé la semaine dernière une deuxième procédure amiable de conciliation devant le tribunal de commerce de Nanterre. Comme en Belgique, cela équivaut à se placer sous protection judiciaire le temps de négocier avec les créanciers sous l’égide d’un conciliateur choisi par le tribunal. Une première procédure avec les banques avait d’ailleurs abouti au printemps. L’objectif de l’entreprise est ici de réduire sa dette de moitié en la convertissant en capital via une conversion en fonds propres d’obligations de dette. Et de lever, par la suite et encore via la dette, des fonds pour financer son plan de transformation. On parle d’au moins un milliard d’euros. Reste à savoir comment vont se positionner les principaux actionnaires, dont le holding d’investissement de la famille Peugeot.
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