Mon patron, bon ou mauvais manager?

La vie au travail n’est pas un long fleuve tranquille. La grande majorité des travailleurs vous le diront, ils ont tous à un moment ou un autre rencontré des tracasseries dus aux collègues, à l’environnement de travail ou pire… au patron lui-même.

De tous les problèmes que l’on peut rencontrer dans sa vie professionnelle, être sous les ordres d’un patron tyrannique ou d’un manager incompétent est sans doute le pire. LiveCareer, qui aide aide les demandeurs d’emploi à faire progresser leur carrière, a interrogé 1.010 personnes (50% de femmes, 47% d’hommes et 3% des interrogés ont décrit leur sexe comme “autre”) afin de leur demander d’expliquer leurs expériences avec de mauvais managers.

Un mauvais manager : un homme ou une femme ?

Selon leur sondage, les mauvais chefs sont pour des femmes dans 36% des cas et des hommes dans 63%. Cependant plus de 50% des participantes ont indiqué des femmes comme des mauvaises supérieures. Sans doute parce que selon plusieurs études, les femmes ont tendance à évaluer les autres femmes de manière hostile. Environ 40% des répondantes ont déclaré préférer avoir un supérieur plutôt qu’une supérieure.

A la question, comment un mauvais manager arrive dans la société, on s’aperçoit que selon 36% des répondants il est arrivé dans l’entreprise suite à un recrutement (interne ou externe). Pour 16%, ce patron est en fait le propriétaire de l’établissement, et 13% ne savent pas.

Pour les travailleurs, un bon manager se distingue quant à lui par ses compétences humaines, telle que l’art de bien communiquer avec son équipe.

Pourquoi ne pas partir ?

Mais pourquoi ces employés sont restés à se laisser martyriser par leur supérieur hiérarchique. Pour 26% des répondants, un changement d’emploi n’est pas envisageable par manque de compétences. Quelque 67 % espèrent que la situation s’améliore révèle le sondage de LiveCareer. “67 % ont besoin d’argent et ne peuvent pas se permettre le luxe de chercher un nouvel emploi ; 62 % estiment qu’ils ont consacré trop d’énergie à ce travail, alors que 61 % aiment leurs collègues et leur poste”.

Bien entendu le salaire joue aussi énormément car 41% des répondants estiment leur travail comme trop bien payés pour en chercher un nouveau. Finalement, la crise sanitaire a aussi pesé dans la balance du statu quo au travail.

Les comportements dérangeants des patrons horribles (hommes et femmes) :

  • Le chef “avait toujours raison” – 78%
  • Le chef faisait recours à des comportements impolis et il manquait de respect – 76%
  • Le chef négligeait les initiatives des employés – 71%
  • Le chef mentait aux employés – 7%
  • Le chef manquait de stabilité émotionnelle – 68%
  • Le chef ignorait les employés – 68%
  • Le chef a refusé de promouvoir un employé ou d’augmenter son salaire sans expliquer ses raisons – 61%
  • Le chef a accordé aux employés trop de responsabilités – 61%

Quel était le pire comportement de la part de leur manager:

  • “Il m’a volé de l’argent”
  • “Il m’a fait virer parce que j’étais tombé malade”
  • “Il m’a dit de faire quelque chose contre ma conscience”
  • “Il a menti au sujet de mon contrat”
  • “Il a négligé un problème de santé que j’éprouvais en raison des conditions de travail”
  • “Il me discriminait en raison de mon jeune âge, et cela de manière évidente”
  • “Il a jeté une assiette dans ma direction”

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