Moins de chômage temporaire dû à la crise énergétique que redouté

Les entreprises ont finalement recouru à du chômage temporaire dû à la crise énergétique pour bien moins de travailleurs que ce que l’on craignait initialement, ressort-il des chiffres de l’Office national de l’emploi (Onem) publiés mardi.

Les entreprises grandes consommatrices d’énergie peuvent en effet recourir à un régime spécial de chômage temporaire depuis le début du mois d’octobre et jusque fin décembre inclus. Cela doit offrir une porte de sortie aux entreprises contraintes de réduire ou d’arrêter leur production en raison des prix élevés de l’énergie. Fin octobre, les entreprises avaient indiqué qu’elles pourraient faire appel à cette solution pour plus de 41.000 travailleurs. Lundi, ce chiffre s’élevait à plus de 56.000. Mais cela ne signifie cependant pas que ces entreprises ont effectivement fait appel à du chômage temporaire, explique-t-on à l’Onem. “Ce sont des notifications, où les entreprises signalent qu’elles pourraient le faire.”

Les déclarations finales des risques sociaux- via lesquelles l’employeur procède effectivement à la demande de chômage temporaire – touchent en effet nettement moins de travailleurs. En octobre, il s’agissait ainsi de 13.300 personnes placées au chômage temporaire en raison du coût élevé de l’énergie, pour 11.500 au mois de novembre. “On peut supposer que les entreprises se sont préparées au pire, mais que cela ne s’est pas toujours avéré nécessaire”, analyse-t-on à l’Onem. En octobre, 8.930 personnes ont finalement touché une allocation de chômage temporaire dû aux prix élevés de l’énergie. En équivalents temps plein, il s’agit d’un peu plus de 2.500 travailleurs.

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