Microsoft toise les Gafa

UNE BELLE VICTOIRE pour Satya Nadella, CEO du groupe depuis 2014. © GETTY IMAGES

La capitalisation boursière atteinte la semaine dernière par Microsoft, devenu le deuxième géant technologique à passer ce cap symbolique après Apple.

Après Apple, Microsoft est devenu le deuxième géant technologique à passer le cap des 2.000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Une belle victoire pour Satya Nadella qui a repris en 2014 les rênes d’un groupe à la traîne, peinant à suivre l’emballement technologique initié par le smartphone. Sur l’ensemble de son exercice 2013, Microsoft avait connu une croissance limitée de 4% de ses revenus et subi un recul de ses profits.

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Sept ans plus tard, le géant de Redmond est redevenu un leader technologique, numéro deux mondial dans le cloud computing, certes derrière Amazon mais largement devant la nouvelle garde formée par Alphabet et Alibaba. Avec Xbox, Minecraft et une série d’éditeurs rachetés, Microsoft est aussi un acteur incontournable du monde des jeux vidéo. Enfin, le groupe peut toujours compter sur ses logiciels historiques, Windows et Office en version cloud (365) ainsi que quelques autres activités (rachetées) comme LinkedIn, GitHub ou le pionnier de la reconnaissance vocale Nuance.

2.000 milliards

En dollars, la capitalisation boursière atteinte la semaine dernière par Microsoft, devenu le deuxième géant technologique à passer ce cap symbolique après Apple.

Contrairement aux Gafa (Google/Alphabet, Apple, Facebook, Amazon), Microsoft échappe jusqu’à présent à la surveillance renforcée des autorités de la concurrence, ce qui a vraisemblablement permis au géant de Redmond de boucler le quatrième exercice consécutif avec une croissance d’environ 15% de ses revenus et de générer un bénéfice net annuel de près de 60 milliards de dollars. Tous les signaux sont ainsi au vert, que cela soit à court terme avec le lancement de Windows 11 ou à long terme grâce aux investissements dans l’automatisation ou l’intelligence artificielle. La seule ombre planant sur l’action est un excès de complaisance alors que le titre a quintuplé en cinq ans…

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