Luc Pire, éditeur de… NFT

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Connu pour son parcours dans l’édition francophone belge, Luc Pire lance un nouveau projet entrepreneurial. Il lance Witloof, “maison d’édition du web 3.0”.

Dans l’édition francophone, Luc Pire n’est pas qu’un entrepreneur. C’est aussi une marque, qui continue d’exister même 10 ans après avoir raccroché via la vente de son entreprise au groupe RTL (revendue par la suite). Pendant des années, Luc Pire a édité les livres de personnalités belges et d’auteurs en tous genres. Depuis la fin de son activité d’éditeur en 2012, le Liégeois s’est en outre impliqué comme administrateur auprès d’entreprises (Galler, Decathlon, etc.) et d’ONG (Amnesty International, etc.) et se propose comme coach de jeunes entrepreneurs au sein du Venturelab.

Désormais, l’homme reprend du service et relance une société. Son nom? Witloof. Son secteur? Les NFT, ces fameux fichiers numériques auxquels un certificat d’authenticité a été attaché. “On ne perd jamais l’envie d’entreprendre, commente Luc Pire. J’avais été le premier éditeur avec un site internet en 1994 et le premier à faire des livres numériques en Belgique. Aujourd’hui, je vois dans les NFT une opportunité et des développements positifs pour les artistes. J’ai une intuition que je veux suivre.” Pour la création et le développement de Witloof, l’entrepreneur de 66 ans s’est associé à plusieurs jeunes, dont Rayan Kassir rencontré au Venturelab et Sandrine Francis.

Concrètement, Witloof se positionne comme une “maison d’édition du web 3.0”. Elle aura deux métiers: celui d’éditeur sélectionnant des projets artistiques à éditer en numérique via les NFT et pour lesquels Witloof prendra le risque. Et celui de studio pour construire des projets de NFT pour le compte de tiers. Pour l’instant, Witloof dispose de deux projets sur la table. A savoir la sortie des premiers NFT de Pierre Kroll qui seront aussi exposés dès le 17 novembre dans les bureaux liégeois de Degroof Petercam. Et l’édition d’oeuvres de l’artiste Lucyle Massu qui a travaillé autour du thème du droit à l’avortement dans le monde entier. Indignée par la décision de la Cour suprême américaine, elle réalise des PFP (profile pictures) qui seront mis en vente à partir de mars, en partenariat avec Amnesty International. Dans ses statuts, Witloof a en effet prévu de systématiquement reverser des fonds à des ONG et des bonnes causes.

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