Louis Falisse (Chocolow) a quitté la pub pour mettre de la carotte dans le chocolat
Le jeune Brabançon n’a rien d’un pro de l’alimentation, avec ses huit années en agence de pub. Né dans une famille d’entrepreneurs, ce type de défi l’avait de toute façon toujours tenté.
C’est en constatant la quantité de sucre dans le chocolat à tartiner que mangeaient ses enfants tous les jours que Louis Falisse eut l’idée de réinventer ce produit phare du petit déjeuner. Sa décision: remplacer le sucre par des carottes. Mais si ses premières recettes de pâte à tartiner n’étaient destinées qu’à ses enfants, le goût semblait plaire à d’autres. Germe donc rapidement l’envie d’en faire un business. Pourtant, le jeune Brabançon n’a rien d’un pro de l’alimentation, avec ses huit années en agence de pub. Mais il en avait fait le tour, “et la pub m’avait un peu usé“, se souvient le fondateur de Chocolow. Né dans une famille d’entrepreneurs, ce type de défi l’avait de toute façon toujours tenté.
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Un an pour tester le marché
Au démarrage, Louis Falisse se fait accompagner par des plateformes de soutien comme Cap Innove, Engine et le Smart Gastronomy Lab. De quoi sortir un produit et un nom: Chocolow. Puis de commencer à le confronter au marché en démarchant les boutiques susceptibles d’être intéressées. Avec son chocolat fabriqué dans un atelier à Forest, l’entrepreneur se démène pour trouver des points de vente. C’est ce qui déterminera le succès de son projet qui, aujourd’hui, ne lui permet pas encore de vivre. Louis Falisse se laisse un an pour tester le marché et voir si cela peut prendre. Reste que son business n’est pas sans impact sur sa vie privée: il a fallu s’adapter puisque tous les samedis, Louis Falisse est en dégustation. “Cela empiète évidemment sur la famille parce qu’entreprendre demande de travailler plus. Mais c’est motivant de créer soi-même et d’avoir toutes les cartes en main pour faire grandir le projet.”
Quant à la prise de risque, l’entrepreneur relativise: “Elle n’est pas très grande. En tout cas, je ne le vois pas comme cela. Je n’ai que 34 ans et si un jour je dois abandonner le projet, j’aurai acquis de l’expérience et cela me permettra de rebondir”. D’autant que ses investissements sont plutôt minimes. S’il est confiant, Louis Falisse avance toutefois avec prudence. Encore en “couveuse d’entreprises”, il se donne jusque fin décembre pour trouver la mécanique de rentabilité du produit. Pour le développement commercial, il peut s’appuyer sur son expérience en agence, tout comme pour l’aspect gestion de projet. Quant au branding de la marque, son réseau lui a évidemment aussi permis d’obtenir ce qu’il voulait. La prochaine étape? Trouver des investisseurs qui permettront à l’entrepreneur de faire le nécessaire pour optimiser la production et ainsi s’assurer de vraie marges.
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