Licenciements collectifs: Liège et le Brabant flamand sont les provinces qui ont le plus trinqué

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En 2021, septante-neuf entreprises en Belgique ont annoncé une procédure de licenciement collectif, menaçant au total 5.762 emplois, selon les données annuelles du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale.

Ces chiffres sont en baisse par rapport à l’année 2020 du coronavirus, lorsque 9.414 postes étaient menacés en raison de 103 procédures de licenciement collectif. Les statistiques de 2021 se rapprochent de celles collectées en 2018 (6.027 ) et en 2019 (5.087).

En 2021, la plupart des annonces ont été faites au début de l’année et en septembre. La plus grosse concernait l’entreprise postale FedEx à Liège où il était prévu de licencier 671 personnes, suivie de la société de logistique Kuehne + Nagel à Nivelles (518 postes). Le fabricant d’essuie-glaces de Tirlemont, Bosch, prend la troisième place, avec 400 licenciements prévus. Le secteur du transport a été le plus touché suivi de la métallurgie. Géographiquement, ce sont les provinces de Liège et du Brabant flamand qui ont le plus trinqué.

Si une entreprise souhaite se débarrasser d’un grand nombre de travailleurs en même temps, elle doit suivre une procédure (Renault) particulière de concertation avec les représentants du personnel. Pour les sociétés de plus de 300 employés, le seuil d’application de cette procédure est de 30 travailleurs licenciés. Pour celles comptant 100 à 299 personnes, il est fixé à 10% des effectifs, et pour les entreprises de 20 à 99 travailleurs, la procédure s’enclenche dès 10 licenciements.

Il faut ajouter que le nombre de licenciements annoncés ne correspond pas nécessairement aux départs réels. Syndicats et direction parviennent souvent à sauver quelques postes au cours de la phase d’information et de consultation de la procédure. Ainsi, l’an dernier, au sein des 86 entreprises ayant bouclé leur procédure Renault, les 6.949 pertes d’emploi annoncées ont été ramenées à 5.692.

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