Les producteurs de boissons non alcoolisées ont connu une année 2020 également difficile

Les producteurs de boissons non alcoolisées ont eux aussi enregistré des chiffres dans le rouge en 2020 à cause de la crise du coronavirus, indique jeudi la fédération sectorielle FIEB. La baisse du volume sur le marché belge a atteint 12% par rapport à 2019, soit 200 millions de litres d’eaux et de boissons rafraîchissantes en moins.

La FIEB décrit une année 2020 difficile à cause de la fermeture des cafés et restaurants ainsi que de l’annulation des événements entre autres. La baisse du marché “out-of-home” n’est pas compensée par une éventuelle augmentation des ventes dans les supermarchés et les pertes de chiffres d’affaires atteignent jusqu’à 10% pour de nombreuses entreprises.

Il est donc important que les fournisseurs de l’horeca puissent également profiter des mesures de soutien du gouvernement, notamment la diminution de la TVA à 6% sur l’alimentation et les boissons, ajoute la fédération.

“Grâce aux efforts de tous nos collaborateurs, les entreprises du secteur sont parvenues à maintenir leur production lors de la crise du coronavirus. L’approvisionnement des magasins n’a donc jamais été menacé”, décrit Bart Peeters, président de la FIEB. “Mais l’impact est tout de même important, surtout pour les entreprises qui dépendent fortement de l’horeca.”

Le secteur avait déjà enregistré une première baisse des volumes en 2019 en raison du doublement des accises sur les boissons rafraîchissantes, entraînant une augmentation des achats transfrontaliers.

En 2020, les recettes des accises étaient par ailleurs inférieures de 6% à celles de l’année précédente. Seul le mois de mars a enregistré une hausse des ventes de boissons rafraîchissantes, probablement par réflexe de stockage au début du premier confinement. Les achats transfrontaliers ont d’ailleurs repris depuis la réouverture des frontières début juillet, remarque la FIEB.

“Cela signifie une perte pour les entreprises mais également pour les autorités”, déplore Bart Peeters. “Il est évident qu’une modification structurelle de la fiscalité est nécessaire pour s’attaquer à ce phénomène: une baisse des accises peut faire en sorte que le Belge achète de nouveau plus en Belgique, ce qui causera une augmentation des revenus pour les autorités.”

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