Les grands magasins Debenhams au bord de la liquidation au Royaume-Uni

Debenhams

La chaîne britannique de grands magasins Debenhams, qui emploie 12.000 personnes, s’est déclarée mardi sur le point d’être liquidée après l’échec des discussions avec un repreneur au lendemain de la faillite du groupe de prêt-à-porter Arcadia.

Debenhams, qui avait déposé le bilan en avril, va commencer à écouler ses stocks et, si au bout du processus aucun repreneur ne s’est manifesté, l’enseigne sera obligée de cesser complètement ses activités, selon un communiqué.

Avec la probable disparition de cette chaîne dont les origines remontent à la fin du XVIIIe siècle, une page de l’histoire du commerce britannique va se refermer.

Elle était l’une des dernières chaînes de grands magasins encore en activité, après avoir vu les faillites se multiplier ces dernières années.

Si la pandémie lui a porté un coup fatal, les déboires de Debenhams ne sont pas nouveaux, souffrant d’une chute de fréquentation de ses magasins face à la concurrence des ventes en ligne ainsi que de loyers devenus trop onéreux.

La fin de son histoire est précipitée par la faillite du groupe Arcadia, lequel comprend des enseignes comme Topshop, Dorothy Perkins et Burton dont les magasins sous concession sont très présents chez Debenhams.

Ce dernier espérait être repris par la chaîne d’articles de sport JD Sports qui a annoncé mardi matin que les discussions sur un rachat n’avaient pas abouti.

Quelques minutes plus tard, Debenhams a été contraint de reconnaître que son avenir n’était plus assuré.

Pour l’heure, Debenhams poursuit ses activités mais les stocks vont être écoulés dans ses 124 magasins britanniques pendant que l’administrateur, le cabinet FRP, va tenter une dernière fois de trouver un repreneur.

La procédure ne concerne pas son enseigne Magasin du Nord au Danemark.

“Le paysage économique est extrêmement compliqué et l’incertitude à laquelle fait face le commerce au Royaume-Uni fait qu’un accord ne pouvait pas être trouvé”, d’où la décision “d’aller vers un programme de fermeture”, selon Geoff Rowley, associé chez FRP.

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