Les deux types d’arnaques aux entreprises qui font des ravages

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La fédération belge du secteur financier met les entreprises en garde quant à deux modes opératoires de fraude qui semblent se développer.

Ingénierie sociale

L’ingénierie sociale consiste à exploiter la psychologie humaine, explique Febelfin. Par exemple, un malfaiteur contacte une entreprise en se faisant passer pour une autorité afin de répertorier les employés habilités à effectuer des paiements. Il contacte ensuite les employés qui ont l’autorisation de valider les paiements importants, se fait passer pour un dirigeant d’une autre organisation qui aurait une relation de confiance avec l’entreprise visée et évoque une opération financière délicate et discrète. Dans tous les cas, un virement urgent et strictement confidentiel est demandé. Il s’agit généralement de transactions internationales avec des virements vers l’étranger. Très vite, le malfaiteur rappelle pour confirmer que le virement secret peut à présent être exécuté. Si sa victime doute, l’escroc a recours à l’autorité ou à la flatterie, citant le nom de personnes importantes dans l’organisation. La fraude est réussie lorsque l’employé effectue finalement lui-même le paiement frauduleux.

Factures falsifiées

Une autre technique consiste à intercepter et modifier des factures. Les entreprises mais aussi les particuliers peuvent être touchés. Les escrocs inscrivent ainsi un nouveau numéro de compte – le leur – sur une facture et attendent de recevoir l’argent. Febelfin recommande de vérifier deux fois le numéro de compte et de prendre contact avec le fournisseur via un numéro de téléphone fixe connu.

La fédération belge du secteur financier estime sur base d’une extrapolation que la fraude via ces deux techniques dépasse les 10 millions d’euros bruts par an. Le montant net, c’est-à-dire la part qui n’est pas récupérée par les banques, est lui inconnu.

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