Renault va réduire sa part dans le capital de Nissan de 43,4 % à 15 %. Ce rééquilibrage était réclamé à cor et à cri par les Japonais depuis longtemps.
Après des mois de négociations, le communiqué est enfin tombé le 30 janvier dernier. Sous réserve d’approbation par les deux conseils d’administration (a priori une formalité, à ce stade), l’Alliance Renault–Nissan va être complètement revue.
Concrètement, Renault va réduire sa part dans le capital de Nissan de 43,4 % à 15 %. De la sorte, chacun des partenaires sera sur un pied d’égalité dans ses participations respectives. Ils auront tous deux l’obligation de conserver cette participation intacte.
Evidemment, afin de minimiser l’effet sur le cours de Bourse de son partenaire japonais, la marque au losange ne va pas vendre ses 28,4 % excédentaires immédiatement. Ceux-ci vont être transférés dans une fiducie française, les droits de vote afférents seront neutralisés mais les dividendes continueront à être versés.
Le timing de la vente progressive n’est pas encore précisé. En échange de ce rééquilibrage réclamé à cor et à cri par les Japonais depuis longtemps, Nissan va investir massivement dans Ampère, le pôle 100 % électrique qui sera lancé par Renault cette année.
