Les coûts des aéroports belges vont diminuer au 1er janvier

Une plus grande partie des coûts du contrôle aérien sera répercutée dans les redevances “en route” à partir du 1er janvier, peut-on lire dans L’Echo ce mardi. Cela signifie que les compagnies aériennes paieront plus cher pour survoler la Belgique. Et les aéroports belges verront diminuer leurs dépenses, selon le principe des vases communicants.

Dès le 1er janvier prochain, les prix du contrôle aérien vont significativement évoluer en Belgique. “L’idée est de rendre nos aéroports plus compétitifs en rendant les mouvements sur ceux-ci moins chers et en reportant une partie des coûts de l'”approche” sur le contrôle aérien des avions “en route” dans le ciel belge. Les tarifs pour atterrir et décoller dans les aéroports belges vont ainsi diminuer”, confirme Dominique Dehaene, porte-parole de Skeyes (ex-Belgocontrol), entreprise publique qui gère le contrôle aérien en Belgique.

Concrètement, il existe trois phases dans la gestion du trafic aérien: une phase “terminal” (atterrissage ou décollage sur/depuis un aéroport belge), une autre dite “en approche” (depuis la frontière à destination d’un aéroport belge ou depuis un aéroport belge jusqu’à la frontière) et une dernière appelée “en route” (en transit dans l’espace aérien belge). En parallèle, deux types de taxes sont payées pour le trafic aérien: les redevances “terminal” et “en route”.

Jusqu’ici, une partie de l'”approche” était facturée aux compagnies qui atterrissaient sur certains aéroports belges. Dans la nouvelle tarification, l’idée est de mettre l’ensemble des frais pour l’approche dans les coûts “en route” et plus rien dans ceux liés aux terminaux. Si bien que tous les vols, et donc les compagnies aériennes qui empruntent le ciel belge, vont se partager les coûts de cette portion du contrôle aérien.

Par conséquent, les coûts des aéroports, subsidiés en partie par le Fédéral et les Régions, vont baisser. Il y aura donc certainement un débat politique pour savoir qui va bénéficier des gains ainsi engendrés, prévient L’Echo.

Les nouveaux tarifs entreront en application dès janvier 2020. Les autorités européennes doivent encore se prononcer sur ceux-ci mais il y a peu de chance qu’ils soient refusés, dans la mesure où cette nouvelle méthode de calcul a déjà été actée par plusieurs pays limitrophes.

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