Les cigarettes électronique de Philip Morris touchées par la pénurie de puces

Philip Morris © Getty

Le producteur de tabac Philip Morris International souffre lui aussi de la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Il les utilise en effet pour ses IQOS, des cigarettes électroniques qui chauffent les capsules de tabac au lieu de les brûler et qui, selon la société, sont moins dangereuses pour la santé que le tabagisme. En raison de la pénurie de puces, Philip Morris dit avoir du mal à répondre à la demande pour ces dispositifs.

L’entreprise considère ces appareils comme un important marché de croissance. Dans de nombreux pays, le tabagisme est de plus en plus découragé et la quantité de cigarettes expédiées par Philip Morris est en baisse depuis des années. Les revenus provenant des dispositifs IQOS et d’autres produits sans fumée représentent désormais plus d’un quart des ventes de l’entreprise.

Selon elle, il y a plus de 20 millions d’utilisateurs de dispositifs IQOS dans le monde, dont un peu moins de 15 millions ont échangé des cigarettes contre ce produit.

Les cigarettes classiques restent toutefois importantes pour Philip Morris, qui en a vendu davantage dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique, de l’Asie orientale et de l’Australie, ainsi que de l’Amérique du Nord, du Sud et centrale. En revanche, la demande en la matière a diminué dans de nombreux pays européens. En Italie, par exemple, Philip Morris a constaté une forte demande pour ses cigarettes électroniques.

En fin de compte, tout cela a conduit à une augmentation des ventes de plus de 9% au troisième trimestre mais, dans le même temps, Philip Morris a également subi des coûts plus élevés. Les bénéfices ont donc progressé d’un peu plus de 5% pour atteindre 2,4 milliards de dollars.

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