Les cafés bruxellois paient le “prix de l’échec de la lutte contre le coronavirus”, selon l’UNIZO
Les cafés bruxellois paient le “prix de l’échec de la lutte contre le coronavirus en Région bruxelloise” et “du comportement de certains Bruxellois qui ne respectent pas les règles”, estime l’organisation d’indépendants Unizo Brussel jeudi, au premier jour de la fermeture des cafés pour un mois dans la capitale afin d’enrayer la propagation du virus.
Le gouvernement n’a pas réussi à sensibiliser la population, a déclaré Anton Van Assche, coordinateur d’Unizowerking à Bruxelles, dans un communiqué. Le gouvernement bruxellois aurait dû être plus sélectif et se concentrer sur les clients qui ne respectent pas les règles ou les entrepreneurs qui ne respectent pas les mesures”, estime M. Van Assche.
Selon lui, le gouvernement bruxellois reste en défaut en matière de contrôle et de sanction et de recherche des contacts. “Il est à craindre que le virus se répandra encore plus rapidement lors de rassemblements où il n’y a aucun contrôle”. Selon l’Unizo, les mesures de soutien comme le chômage temporaire ou le droit au crédit-pont ne suffiront pas à compenser les pertes de chiffres d’affaires.