Le Voka propose davantage de flexibilité comme recette anti-coronavirus

L’organisation patronale flamande Voka suggère davantage de flexibilité pour atténuer les conséquences économiques négatives de la crise du coronavirus. Dans les colonnes du journal Het Laatste Nieuws, son président Wouter De Geest plaide pour un assouplissement en matière de travail de nuit et pour une augmentation du nombre d’heures supplémentaires volontaires par travailleur.

“Tout doit maintenant pouvoir être discuté”, résume le patron des patrons flamands. Wouter De Geest propose d’abord que le travail de nuit ne commence plus à 20h mais à minuit, comme aux Pays-Bas.

Le Voka souhaite également que soit porté à 220 le nombre maximum d’heures supplémentaires volontaires, sans supplément de salaire ni repos compensatoire, qu’un travailleur peut prester. Et ce, dans tous les secteurs.

Alors que les modalités des vacances sont réglées dans de nombreux secteurs via des conventions collectives de travail, le président du Voka estime qu’il doit être possible de reporter les grandes vacances. “Si le virus faiblit et que l’économie respire à nouveau, nous n’allons quand même pas massivement prendre congé cet été et à nouveau tout mettre à l’arrêt?”

Enfin, la Voka plaide pour un report, voire un abandon, des cotisations patronales (à l’ONSS) et du précompte professionnel pour les entreprises lourdement affectées par la crise.

Partner Content