Le télétravail fait fondre l’absentéisme

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Robert Van Apeldoorn
Robert Van Apeldoorn Journaliste Trends-Tendances

Le télétravail pourrait bien réduire les absences courtes, celles de moins d’un mois. C’est la conclusion d’une étude de Securex, qui parle de 28% de baisse.

Le secrétariat social a analysé les données d’absence de 15.839 employés sous contrat entre le 1er janvier 2019 et le 30 juin 2021, et a comparé la période 2019 avec celle qui a débuté avec le covid. Securex note toutefois que pour ceux qui ne télétravaillaient pas, l’absentéisme a augmenté de 6,6%. Environ un tiers des salariés ne peuvent recourir au télétravail.

-28%

Baisse de l’absentéisme depuis le premier confinement, par rapport à 2019.

Le résultat recoupe ce que d’autres consutants RH comme Acerta ou SD Worx avaient déjà observé. “Le taux d’absentéisme de courte durée est même moitié moins élevé que l’année dernière”, avait déclaré François Lombard, consultant senior chez SD Worx, en juin 2020. SD Worx s’était concentré sur la période du premier confinement, quand le télétravail était obligatoire et les sorties limitées. Securex a voulu étudier une plus longue période, quand le télétravail n’était plus obligatoire.

Réduire le risque d’infection

Si les collaborateurs passent moins par la case certificat médical, c’est surtout parce que “le télétravail permet de réduire le risque d’infections sur le lieu de travail. La grippe (intestinale) classique, les rhumes et autres maladies infectieuses ont été beaucoup moins présents cette année, estime Heidi Verlinden, research expert chez Securex. En outre, le télétravail offre davantage la possibilité de continuer le travail malgré certains problèmes de santé, comme un rhume ou une jambe cassée.” Ou lorsqu’on a contracté le covid mais sans symptômes, ou qu’on est “cas contact”.

L’été dernier, une enquête de la KULeuven et d’Acerta montrait que 6 collaborateurs sur 10 souhaitaient continuer à télétravailler. Mais 16,5% n’en voulaient plus du tout. La preuve, selon la Fédération des entreprises de Belgique, que “l’uniformisation n’est pas possible”.

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