Le statut unique des salariés inquiète les PME

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Le statut unique des salariés inquiète les PME, car il alourdit considérablement les charges des entreprises, en particulier celles qui emploient des ouvriers, estime jeudi l’Union des Classes Moyennes (UCM) dans un communiqué.

“Certes, mettre fin au contrat d’un employé sera un peu moins lourd dans certains cas, notamment en tout début ou en fin de carrière. Il n’en reste pas moins que le licenciement d’un ouvrier va coûter beaucoup plus cher à partir de 2014. Un mécanisme de compensation est prévu. Financé par la suppression de l’actuelle exonération fiscale des préavis, il ne suffira pas. La réforme induit un surcoût qui va décourager le recrutement”, avertit l’Union des Classes Moyennes.

La loi prévoit actuellement des exceptions, en particulier pour le secteur de la construction, mais c’est insuffisant, ajoute l’UCM. “Il est indispensable que l’horeca et les PME qui occupent principalement des travailleurs manuels gardent aussi une souplesse particulière. Sinon, leur passif social va augmenter brutalement et l’emploi va souffrir.”

Par ailleurs, les chefs de PME s’inquiètent de la suppression de la période d’essai. “L’impact n’est pas que financier. Recruter deviendra plus risqué. La Belgique sera d’ailleurs le seul pays européen à refuser aux employeurs la possibilité de réellement tester leur personnel.”

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