Le prélèvement kilométrique n’est pas au point, selon Comeos et le secteur du transport

© BELGA/Etienne Ansotte

Le système de prélèvement kilométrique pour poids lourds qui sera d’application vendredi est “techniquement pas au point, cher et sans impact sur la mobilité”, dénonce mercredi Comeos, la fédération du commerce et des services.

Les organisations professionnelles du transport, elles, ont demandé en vain le report de son entrée en vigueur. Elles aideront les utilisateurs à contester par voie juridique les factures et amendes qui leur seront adressées.

Les trois organisations professionnelles du transport et de la logistique, Febetra, UPTR et TLV, ont fait connaître de longue date leurs réticences à l’égard du système de prélèvement kilométrique mis en place pour les camions de plus de 3,5 tonnes par les Régions du pays.

Elles craignent qu’il affaiblisse plus encore leur position concurrentielle et, au surplus, dénoncent toutes des soucis d’ordre technique.

“Six utilisateurs sur 10 rapportent des problèmes”, a ainsi relaté Isabelle De Maegt, la porte-parole de Febetra, à l’occasion de la conférence de presse organisée mercredi par l’organisme public Viapass pour présenter le système.

“Il est question surtout de boîtiers On Boards Units (OBU) défectueux et de la difficulté de joindre le call center de Satellic (le consortium privé qui a mis en oeuvre le mécanisme et fournit les boîtiers, NDLR)”, selon la porte-parole. Des problèmes également mis en avant par l’UPTR, TLV et Comeos.

Satellic, de son côté, soutient que 90% des OBU effectivement défectueux ont depuis été réparés. Les logiciels peuvent être mis à jour automatiquement sans qu’il faille examiner chaque appareil, a également souligné la société par la voix de son CEO, Rudolf Pospischil.

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