Le patronat flamand mécontent de la non-prolongation du moratoire sur les faillites

Augmentations des faillites virtuelles

Les organisations patronales flamandes Unizo et Voka ne sont pas satisfaites de la non-prolongation du moratoire sur les faillites, qui expire ce week-end, indiquent-elles vendredi. Elles ne comprennent pas pourquoi le mécanisme a été prolongé lors du deuxième confinement, et plus maintenant “alors que la situation n’a pas changé du tout”. L’Unizo réclame une prolongation du moratoire jusqu’à ce que les entreprises soient autorisées à rouvrir.

Un premier moratoire sur les faillites a été appliqué jusqu’au 17 juin, durant la première vague de la crise du coronavirus, suivi d’un second à partir du 6 novembre afin de protéger les entreprises obligées de fermer temporairement leurs portes. Ce mécanisme doit prendre fin le 31 janvier.

Selon des informations publiées dans la presse, le moratoire ne sera pas prolongé et la loi sur la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ), qui permet aux entreprises en difficulté de se mettre d’accord avec leurs créanciers sur un plan de sauvetage, sera réformée.

“Il ne s’agit pas de maintenir un tel moratoire indéfiniment. Mais vous ne pouvez pas complètement ignorer les entreprises des secteurs obligés de fermer tant qu’il leur est légalement interdit de générer du chiffre d’affaires et des flux de trésorerie”, explique Danny Van Assche, le patron d’Unizo.

Les organisations patronales craignent une vague de faillites et ne pensent pas que l’assouplissement de la procédure de réorganisation judiciaire puisse apporter une solution.

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