Dara Khosrowshahi a évoqué mercredi une entrée en Bourse du groupe dans 18 à 36 mois, selon le Wall Street Journal. “(Il) a fixé un délai de 18 à 36 mois pour une entrée en Bourse, tout en indiquant qu’il ne s’agissait pas d’une date limite ferme”, écrit le quotidien économique, citant une source présente à la rencontre entre le nouveau patron et les salariés du groupe basé à San Francisco.
Une possible entrée en Bourse de la plus grosse start-up non cotée du monde a toujours été source de spéculations. Mais lorsque le fondateur et ex-PDG du groupe Travis Kalanick était interrogé sur un calendrier, il répondait souvent “le plus tard possible”.
Son successeur nommé mardi soir aura fort à faire pour redorer le blason d’Uber et permettre une entrée en Bourse dans de bonnes conditions. Il devra notamment affronter plusieurs enquêtes judiciaires sur des soupçons de corruption ou d’utilisation d’un logiciel illégal.
Etablie sur la base des levées de fonds auprès des investisseurs, la valorisation d’Uber est d’environ 70 milliards de dollars. Mais, selon la presse, quatre sociétés d’investissement ont récemment revu à la baisse la valeur de leur participation, réduisant la valeur théorique d’Uber.