Le nombre de touristes internationaux a doublé l’an dernier

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Le nombre de touristes internationaux a doublé l’an dernier et devrait s’approcher de son niveau pré-pandémie en 2023 grâce à la levée des restrictions sanitaires, notamment en Chine, a indiqué mardi l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

Selon l’agence onusienne basée à Madrid, “plus de 900 millions d’arrivées de touristes internationaux” ont été enregistrées l’an dernier. Ce chiffre est “le double” de celui de 2021 (près de 450 millions) mais il reste loin de celui d’avant la pandémie. Il ne représente en effet que 63% de celui de 2019, année ayant précédé le début de la pandémie de Covid-19, précise l’OMT dans un communiqué. “Toutes les régions du monde” ont été concernées par cette amélioration, précise dans un communiqué l’OMT, qui fait toutefois état de différences “notables” du rythme de reprise selon les régions.

Les arrivées de touristes internationaux ont ainsi atteint 83% de leur niveau de 2019 au Moyen-Orient et 80% en Europe, avec pour cette dernière région un total de 585 millions de visiteurs. En Asie et dans le Pacifique, les arrivées de touristes ont à l’inverse plafonné à 23% de leur niveau pré-Covid, en raison du “maintien de mesures plus strictes” vis-à-vis du Covid en particulier en Chine.

Selon l’OMT, la reprise du tourisme devrait s’accélérer en 2023, notamment grâce à la levée des restrictions sanitaires décidée début janvier en Chine, après trois ans de politique “zéro-Covid”. D’après l’agence onusienne, les arrivées de touristes devraient ainsi atteindre “entre 80% et 95% de leur niveau pré-pandémique” – un chiffre qui dépendra du “rythme de reprise en Asie” et de “l’évolution de la guerre en Ukraine”. “En Europe et au Moyen-Orient”, il est même “possible” qu’elles retrouvent leur niveau pré-Covid, précise le communiqué.

En raison du contexte économique, marqué par une forte inflation, l’OMT juge toutefois probable que les voyageurs “adoptent une attitude prudente” dans la gestion de leur budget. Cela pourrait les conduire à opter pour “des voyages plus courts” ou des “destinations moins lointaines”, conclut l’agence.

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