Le montant de leur future pension reste un motif d’inquiétude pour les indépendants

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Le principal sujet d’inquiétude des indépendants reste leur fin de carrière et, plus précisément, le montant de leur pension, jugé trop faible, ressort-il vendredi d’un sondage réalisé par l’UCM auprès de 480 de ses clients.

Tous les ans, l’UCM interroge les clients de sa Caisse d’assurances sociales sur leurs attentes. La préoccupation première des indépendants en activité ne varie pas et il s’agit du montant de la pension, jugé trop faible par 83% des répondants. Un pourcentage très important mais qui diminue quelque peu.

L’objectif de l’alignement avec le montant minimal accordé aux salariés a été atteint. Depuis 2021, le calcul de la retraite est devenu identique et donc le maximum de pension sera lui aussi aligné¿ en 2066, vu la règle des 45 ans de carrière. Certes, au fil des ans, les sommes octroyées deviendront peu à peu proportionnelles aux cotisations versées, mais c’est très lent et insatisfaisant”, estime l’UCM dans un communiqué.

Près d’un indépendant sur quatre (24%) souhaite pouvoir payer davantage pour se constituer une pension complémentaire.

Pour plus d’un indépendant sur deux (53%), l’âge du départ à la pension est un souci. Ce pourcentage a doublé en quatre ans, constate l’UCM, qui attribue ce doublement au relèvement de l’âge de la pension, de 65 ans, à 66 ans en 2025 et 67 ans en 2030. Selon l’UCM, le “cadre actuel est trop rigide” et les formules d’aménagement des fins de carrière pour les indépendants font défaut.

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