Le marché du travail des étudiants devrait perdre des plumes cet été

© Belga

Alors que jusqu’à présent, le marché du travail des étudiants tenait bon face à la crise, avec une hausse de 5% des heures prestées au premier semestre, la situation risque d’être moins favorable pendant l’été, a averti Randstad, la société spécialisée dans le travail intérimaire.

“Le marché devrait perdre quelque 10%. De nombreuses grandes entreprises industrielles qui font traditionnellement appel à de nombreux étudiants durant les grandes vacances ont en effet annoncé leur intention de ne pas le faire cette année”, a expliqué Randstad dans un communiqué.

Par ailleurs, selon les résultats d’une étude menée par Randstad auprès d’un millier de jeunes, pas moins de 84% des étudiants âgés de 15 à 25 ans sondés ont travaillé l’année dernière. “Cela comprend tant le travail rémunéré en entreprise ou dans les organisations, que les petits boulots et le bénévolat”, a précisé la société. Sept étudiants sur dix interrogés dans le cadre de l’enquête ont en outre travaillé durant les mois d’été et près de la moitié a travaillé durant l’année scolaire, la pratique d’un travail rémunéré n’empêchant pas un étudiant sur trois de faire du bénévolat.

On note enfin une stabilisation de la proportion d’étudiants qui travaillent au noir, 16% des étudiants sondés déclarant ne pas avoir de contrat de travail.

Enfin, les étudiants belges travaillent principalement pour profiter “des chouettes choses de la vie”, un sur cinq travaillant aussi pour financer une partie de ses études. “En moyenne, les jobistes y consacrent 20% de l’argent gagné, ce qui signifie que globalement, seulement 4% de tout l’argent gagné est consacré aux frais scolaires”, a encore indiqué Randstad selon qui, en Belgique, les étudiants travaillent en premier lieu pour se payer des vacances, des vêtements, des sorties, des smartphones et autres accessoires technologiques.

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