Le marché automobile européen accélère à nouveau en avril

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La croissance des immatriculations d’automobiles neuves dans l’Union européenne a encore accéléré en avril pour atteindre 9,1% par rapport au même mois de 2015, tirée par l’Italie et l’Espagne, selon les statistiques officielles publiées vendredi. La part de marché de Volkswagen a atteint son plus bas niveau depuis 2011.

Dans un marché qui a absorbé 1,27 million de voitures particulières – le chiffre le plus élevé depuis le début de la crise économique il y a sept ans-, le trio de tête des constructeurs a légèrement décroché, le numéro un Volkswagen progressant de 5,4%, peu ou prou au même rythme que ses dauphins, les français PSA (+6,2%) et Renault (+5,1%), a précisé l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA) dans un communiqué. Cela fait maintenant 32 mois d’affilée que les ventes sur le marché automobile sont en progression.

Avec quelque 152.000 voitures vendues, Volkswagen reste donc la marque la plus populaire mais voit cependant sa part de marché baisser pour le huitième mois consécutif. Pour les quatre premiers mois de 2016, celle-ci est de 23,9%, soit son plus bas niveau depuis 2011. La réputation de VW a été fortement entachée par le scandale des moteurs truqués.

Les 9,1% de croissance traduisent une accélération par rapport à la moyenne du premier trimestre. Depuis le début de l’année, la progression du marché automobile européen s’établit désormais à 8,5%, proche de celle de 2015, quant une hausse de 9,3% avait permis d’atteindre 13,7 millions d’unités.

Un chiffre qui pourrait être largement effacé si le rythme actuel se poursuit, 5,09 millions de voitures neuves ayant été mises sur les routes européennes à fin avril selon l’ACEA. Le record de 2007, avant la grave crise du secteur, était d’un peu moins de 16 millions d’unités sur l’année.

Mais l’ACEA a fait preuve de prudence pour 2016, tablant jusqu’ici sur 2% de croissance.

En avril, ce sont l’Espagne (+21,2%) et l’Italie (+11,5%) qui ont connu les croissances les plus fortes des plus grands marchés du Vieux continent. Le premier en volume, l’Allemagne, a lui-même bondi de 8,4% tandis que la France a progressé de 7,1%. Seul le Royaume-Uni a connu un mois mitigé avec une hausse de 2%.

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