Le manque de main-d’oeuvre réduit l’attractivité de la Belgique

Image d'illustration. © DR

Le coût et les taxes sur le travail, les lourdeurs administratives et le manque de main-d’oeuvre disponible pèsent sur l’attractivité de la Belgique en matière d’emploi.

Notre pays occupe la 25e place mondiale du classement de la main-d’oeuvre (Total Workforce Index), établi par Manpower. L’indice compare les conditions d’embauche de collaborateurs (permanents et flexibles) dans 75 pays.

La Belgique “peut s’appuyer sur une main-d’oeuvre qualifiée, disposant de bonnes connaissances linguistiques. Avec un taux d’emploi de 62,8% et une population active vieillissante, notre marché du travail risque cependant d’être confronté à des pénuries croissantes de talents à l’avenir”, avertit Philippe Lacroix, responsable de Manpower pour la Belgique et le Luxembourg.

Le coût du travail constitue un autre point faible. Les charges sur le travail s’élèvent à 48,9% en Belgique contre 25,6% en moyenne dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA).

Si le cadre réglementaire s’est amélioré, le spécialiste des ressources humaines déplore des lourdeurs administratives qui pèsent sur l’efficience du marché du travail.

Les outils technologiques par contre représentent un atout. “La Belgique se situe nettement au-dessus de la moyenne régionale au niveau des équipements technologiques, notamment au niveau de la digitalisation et du réseau internet.”

A l’échelle mondiale, c’est la Nouvelle-Zélande qui arrive en tête du classement devant Hong Kong, Singapour, le Canada et les États-Unis. Sur le Vieux Continent, les premières places sont occupées par l’Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et l’Estonie et les Pays-Bas.

La Belgique se situe devant l’Allemagne (27e), l’Espagne (33e), le Luxembourg (34e), l’Italie (60e) ou la France (66e).

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