Le coronavirus n’a que peu d’impact sur la reprise progressive du travail
Le nombre de dossiers traités jusqu’à présent en 2020 concernant des travailleurs malades de longue durée qui reprennent partiellement le travail est à peine inférieur à celui des autres années, s’étonne lundi le spécialiste des ressources humaines Acerta qui s’attendait à un fort ralentissement en raison de la crise du coronavirus.
Les travailleurs qui souhaitent et peuvent reprendre le travail après une période de maladie ont la possibilité de demander une reprise progressive, éventuellement en accord avec un médecin du travail. L’objectif est d’accompagner le travailleur sur le chemin du retour à son régime de travail initial. Une loi encadre ce type de reprise depuis 2016, rappelle Acerta.
Selon le spécialiste des ressources humaines, les reprises progressives du travail ont été beaucoup moins nombreuses que d’ordinaire pendant le confinement, en avril et en mai. Mais la formule a rencontré beaucoup de succès durant les autres mois de l’année au point d’éclipser l’impact négatif du coronavirus.
“Le fait que les autres mois compensent ce ralentissement envoie un signal extrêmement positif: même en période trouble, les employeurs cherchent à réinsérer les travailleurs après une période de maladie”, souligne-t-on chez Acerta.
Autre tendance positive: en cinq ans, les reprises progressives du travail ont enregistré une progression de près de 75% en Belgique.
Alors que le nouveau gouvernement fédéral s’est engagé en faveur d’une meilleure réintégration des malades de longue durée, Acerta appelle les entreprises à explorer plus rapidement les diverses possibilités de réintégration.