Le bras de fer continue entre les syndicats et la direction de GSK

Les actions continuent ce lundi sur le site de GlaxoSmithKline (GSK) à Wavre, où un nouveau bâtiment de production a été bloqué par les ouvriers qui protestent depuis le début de la semaine dernière contre la non reconduction, annoncée par la direction, de la convention collective de travail (CCT) 90.

Les représentants des travailleurs dénoncent les pertes que cette décision – qui vise à harmoniser le système des primes de bonus annuelles au sein de l’entreprise en prenant celui des cadres comme référence – va entrainer pour les ouvriers et les employés. Ils dénoncent également le manque de dialogue avec la direction.

“Contrairement à ce qu’elle semblait annoncer, la direction n’a toujours pas donné de retour. Un silence que nous déplorons”, indique la CGSLB. La FGTB, à l’origine du mouvement de protestation des ouvriers et des employés de GSK la semaine derrière, parle d’un “black out total” de la direction, et dénonce une situation inacceptable qui n’aurait jamais pu se produire du temps de l’ancien président, Jean Stéphenne.

Vu le manque d’avancées après une semaine d’actions des ouvriers, la FGTB indique que le mouvement va se durcir, avec des blocages quotidiens non plus d’un mais de deux bâtiments de production. Ce qui augmentera encore l’impact sur les activités de GSK.

“Avec la dernière restructuration, une partie des responsables sont partis ou sont sur le départ et nous nous retrouvons avec des anglophones qui semblent ne pas comprendre les problèmes sociaux. Au-delà du conflit actuel, c’est très inquiétant pour l’avenir”, indique le délégué principal Ouvriers de la FGTB, Imdat Gunes.

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