La transition vers des véhicules de société électriques suscite beaucoup de questions dans les entreprises
De nombreux gestionnaires de flotte automobile se posent des questions quant à la transition vers l’électrique, ressort-il d’un sondage auprès de 200 entreprises réalisé par Aon, conseiller en gestion de risques et de Fleet, magazine des gestionnaires de flotte automobile. A partir de 2026, seuls des véhicules de société électriques pourront bénéficier d’un avantage fiscal.
Plus d’un tiers (37%) des répondants pensent que leur flotte ne sera pas entièrement électrifiée d’ici 2026, et ce à cause d’obstacles comme l’infrastructure des bornes, les délais de livraison, la crainte des travailleurs de ne pas avoir suffisamment d’autonomie,… L’infrastructure nécessite également un plan de sécurité incendie ou une assurance spéciale. Or, seules 21,9% des entreprises sondées disposent d’un plan de sécurité incendie, et une minorité a souscrit une assurance spéciale pour le système de bornes de recharge, indique Aon dans un communiqué.
La responsabilité des dégâts causés par une borne de recharge soulève aussi des questions: 33,7% des répondants ont déclaré ne pas savoir qui était responsable en cas de dégâts.
Aon s’inquiète par ailleurs du fait que près de neuf travailleurs sur 10 n’ont reçu aucune formation pour recharger correctement leur véhicule. Il est donc conseillé aux gestionnaires de flotte de voitures de société de faire de la prévention.
Enfin, selon les initiateurs du sondage, il est nécessaire que les petites et moyennes entreprises prennent le train de l’électrique, “car elles pèsent lourd dans l’économie de notre pays et constituent un maillon crucial dans la transition vers une mobilité plus durable”.