“La Sowalfin va aider les PME wallonnes à sortir plus fortes de la crise”

Sowalfin, l’outil public wallon dédié au financement des PME, va aider les entreprises wallonnes “à sortir plus fortes de la crise”, assure dans L’Echo mercredi Jean-Pierre Di Bartolomeo, le président du comité de direction de Sowalfin. La société a déjà aidé en trésorerie plus de 3.000 PME au coeur de la crise.

“Il y a un réel impact Covid-19 sur les entreprises, et dans ce cadre nous sommes intervenus massivement, aux côtés des banques et en direct à travers les neuf invests wallons. On atteindra 600 millions d’euros d’ici la fin de l’année”, assure M. Di Bartolomeo.

Il récapitule qu’au 30 septembre, “3.071 dossiers ont été enregistrés, pour un montant total de 421 millions d’euros. Par comparaison, en 2019, qui avait été une année record, on avait totalisé 3.000 dossiers sur 12 mois, pour 500 millions”.

Depuis le début de la crise beaucoup de plus petits dossiers, en termes de montants, ont été traités, selon M. Di Bartolomeo qui cite des indépendants, des artisans, de petits entrepreneurs. La Sowalfin a adopté une approche centrée sur la trésorerie. “L’entrepreneur wallon a d’abord cherché à réduire ses coûts au maximum, en recourant aux primes régionales si nécessaire et aux dispositifs fédéraux (chômage temporaire ou droit passerelle), avant de s’endetter. Cela explique le grand nombre d’interventions pour de petits montants: les entrepreneurs préfèrent s’endetter le moins possible, car ils savent qu’il faudra rembourser. Nos prêts en trésorerie sont donc sollicités comme dernier rempart par l’entrepreneur”, explique-t-il.

M. Di Bartolomeo note encore des signaux indiquant que “cette période est désormais derrière nous et qu’on entre aujourd’hui dans une deuxième période, qui concerne la solvabilité”.

Le président confirme aussi que lors des six derniers mois, 23 millions d’euros ont été injectés dans 53 spin-offs à potentiel dans la Région, soit près de 500.000 euros par spin-off en moyenne, après des demandes d’aide d’urgence de leur part. “C’est venu en supplément en raison de la crise. Mais il y a eu une politique volontariste: il s’agit là de pépites et on doit les protéger”.

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