La Sabca souffle ses cent bougies en “regardant vers l’avenir”

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La Société anonyme belge de Constructions aéronautiques (Sabca) a fêté mercredi, mais en mode mineur, en raison de la pandémie de coronavirus, le centenaire de sa fondation, avec le regard porté sur l’avenir et après être redevenue cette année une entreprise “100 pour cent belge”, selon l’expression de son directeur général, Thibauld Jongen.

Faute d’être en mesure de célébrer en grande pompe cet anniversaire – ce qui devrait se faire l’an prochain -, la Sabca a publié un ouvrage photographique “exclusif et en édition limitée” retraçant ce siècle de l’histoire aéronautique et spatiale belge, ainsi qu’une bande dessinée.

La Sabca a été fondée 16 décembre 1920 après qu’un pionnier de l’aviation militaire, le commandant Georges Nélis, eut convaincu le gouvernement de développer une industrie aéronautique civile et militaire autonome en Belgique, l’appui du roi Albert 1er et de personnalités influentes du monde économique.

En 1923, c’était au tour de la compagnie aérienne nationale Sabena de voir le jour.

“Cent ans plus tard, la passion des premiers jours est toujours au rendez-vous. L’aéronautique et le spatial exercent un pouvoir de fascination sans fin. Savoir qu’à travers notre métier, nous contribuons à lancer des satellites et à faire voler des avions et des drones sans faille, procure un immense setiment de satisfaction. Nous avons tendance à l’oublier au quotidien, mais nous réalisons des prouesses dont nous pouvons être fiers”, a souligné le CEO de la société, présente dans les trois Régions (à Gosselies, Haeren et Lummen, en province de Limbourg).

Aujourd’hui, la Sabca emploie un millier de personnes – dont 20% sont en chômage économique – et ses activités se répartissent en environ 50% dans l’aéronautique (structures et pièces en composites), 30% pour la maintenance d’avions militaires et 20% pour le spatial. L’entreprise construit ainsi les servocommandes (“actuators” en jargon) montées sur toutes les fusées européennes Ariane et Vega. “Ce sont les seules pièces mobiles” sur une fusée et elles servent à en orienter la trajectoire, a expliqué M. Jongen lors d’une conférence de presse au siège social de Haren (Bruxelles).

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