“La robotisation n’a qu’un impact négligeable sur le nombre d’emplois”
L’automatisation croissante au sein des entreprises n’a, pour l’instant, qu’un impact négligeable sur le nombre d’emplois, affirme jeudi l’économiste en chef de la Banque Mondiale, Pinelopi Koujianou Goldberg.
Les fonctions industrielles sont en chute libre depuis plusieurs décennies en Occident, mais cette baisse est compensée par l’apparition d’emplois similaires en Asie orientale, ressort-il du rapport annuel de l’institution basée à Washington.
La crainte de voir des robots prendre la place de travailleurs n’est actuellement pas corroborée par des faits, selon la Banque Mondiale. Les emplois sont cependant amenés à évoluer, ajoute-t-elle. Des tâches de routine vont être automatisées et des fonctions à faible qualification vont disparaître, mais cela ouvrira la voie à des emplois plus créatifs, assure l’institution, qui évoque une “quatrième révolution industrielle”. “Nous avons survécu aux trois premières, nous parviendrons à nous adapter.” Parallèlement, la Banque Mondiale s’inquiète de l’impact des changements technologiques sur les pays en développement. Ceux-ci ont toujours constitué une main d’oeuvre bon marché, mais cet aspect va se voir de plus en plus relativisé à mesure de l’augmentation du recours aux robots.