La rémunération des dirigeants d’entreprises de plus en plus contrôlée par les actionnaires
La rémunération des dirigeants d’entreprises est de plus en plus contrôlée par les actionnaires, dont les droits ont été renforcés par la législation européenne, constatent PwC et la société CGLytics sur base d’une analyse des votes des assemblées générales 2020 de 49 sociétés cotées en Belgique et au Luxembourg.
Le nombre de résolutions relatives à la rémunération sur l’agenda lors des assemblées générales continue d’augmenter (à 105, contre 64 en 2019) et la tendance devrait encore s’accentuer à l’avenir, estime PwC. Il faut dire qu’une directive européenne sur les droits des actionnaires renforce les exigences de transparence sur la rémunération des administrateurs et des dirigeants des sociétés cotées. Elle donne également aux actionnaires le droit d’exprimer leur avis sur la rémunération des administrateurs.
La société de consultance constate également que l’accent a été davantage mis ces dernières années sur la création de valeur durable à long terme. Ainsi, la proportion de rémunération variable à long terme des dirigeants d’entreprise a tendance à augmenter par rapport à la rémunération variable à court terme et au salaire de base.
Enfin, PwC souligne que la performance financière des entreprises figure toujours en tête des indicateurs-clés utilisés pour la rémunération des dirigeants. Mais des indicateurs non financiers (comme la satisfaction du personnel et des clients) et environnementaux (mais pas souvent liés au climat) sont de plus en plus pris en compte.