La plateforme d’échange de données énergétiques Atrias reportée à novembre

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L’objectif d’Atrias, qui devait démarrer le 1er septembre, est de faciliter l’échange d’informations entre les gestionnaires de réseau comme Ores et Resa, les fournisseurs d’énergie comme Electrabel ou Luminus et les régulateurs régionaux comme la Cwape ou Brugel. Attendu le 1er septembre, le lancement est reporté à novembre selon L’Echo.

La mise en place de la plateforme d’échange de données énergétiques Atrias connaît un nouveau retard, rapporte vendredi L’Echo. Les gestionnaires de réseau de distribution de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles, qui travaillent depuis 2011 sur le projet, tablent désormais sur un lancement début novembre.

L’objectif d’Atrias, qui devait démarrer le 1er septembre, est de faciliter l’échange d’informations entre les gestionnaires de réseau comme Ores et Resa, les fournisseurs d’énergie comme Electrabel ou Luminus et les régulateurs régionaux comme la Cwape ou Brugel. Ce qui devrait permettre à la fois un échange fluide des relevés de compteurs et d’éviter les erreurs de facturation.

Des tests supplémentaires avant le lancement sont apparemment nécessaires, selon De Tijd. Atrias aurait dû être opérationnel en 2015, mais des exigences supplémentaires se sont progressivement ajoutées au projet. Le système doit désormais être capable de traiter les énormes flux de données supplémentaires provenant des compteurs intelligents d’électricité et de gaz. Ce retard a entraîné des dépassements budgétaires successifs. En 2018, la facture aurait atteint 200 millions d’euros.

Le régulateur flamand de l’énergie (Vreg) avait décidé en mai dernier que des amendes seraient infligées, pour chaque jour de retard supplémentaire, si ce nouveau système n’était toujours pas opérationnel à partir du 1er octobre. Cette amende devra être payée par les actionnaires du gestionnaire de réseau flamand Fluvius, ainsi que les dix intercommunales de réseau aux mains des communes flamandes.

Si le réseau est retardé plus longtemps, l’amende pourrait encore grimper à un peu plus de 40 millions d’euros dans le pire des cas.

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